18/10/2009 - 2EME TOUR DE COUPE DE B-N
NOUAINVILLE (A) - COTES DES ILES (A) 2-5
Livre de bord du vaisseau « F-C NOUAINVILLE »
Sorti des chantiers navals "Joliot-Curie", début septembre, le vaisseau FC Nouainville, entre deux missions, entamait sa campagne automnale le 04 Octobre de l'an de grâce 2009. Son nom de code « Basse Normandie ». Tout se passe bien à bord, envoyant même par le fond la frégate « Hardinvast T-C-SMG ». Ce jour là, nous filons droit devant, les voiles hissées haut et fort, le vent en poupe, en arborant fièrement notre pavillon estampillé de notre emblème fétiche aux couleurs tango et noir. Cette course effrénée nous emmène à plusieurs milles, sur des mers inconnues.
Au large, nous apercevons le navire Amiral, le « Cotes des iles ». C'est un redoutable adversaire qui écume les mers depuis des années. L'affrontement est inévitable. La mer est calme et les premières manœuvres démontrent la maitrise des marins. Le capitaine « Cyril » est aux commandes et encourage « debout moussaillons ». Les attaques vont de bâbord à tribord. Au bout de 20 minutes d'intimidation, un boulet « ilien» fait mouche. Le bateau tangue mais ne chavire pas, mieux que cela, le maitre principal « Vince » tente une riposte un quart d'heure plus tard avec succès.
Nous pensons alors atteindre les hauts fonds qui pourraient nous permettre d'aborder l'affrontement final dans de bonnes conditions. Mais notre rival ne l'entend pas de cette façon, il se lance à nos trousses et alors que nous sommes sur le point d'arriver à nos fins, un deuxième boulet nous atteint après 47 minutes d'un combat acharné. Après un rapide état de lieux, les dégâts ne sont pas trop important.
Pouvant soufflé quelque peu, le commandant « Canto» affine sa stratégie, nous échappons au navire au pavillon rouge et noir. Ces derniers quelque peu excédés vont, alors faire appel au dieu de la mer, Poséidon, 13 minutes seulement après avoir repris le duel. Le coup est rude, mais le moral est toujours présent. Nos antagonistes vont alors tenter l'abordage, c'est sans compter sur notre second maitre, Pierre qui réussit à atteindre la timonerie adverse. Les rouges et noirs accusent le coup devant tant de résistance. Nous, nous pensons secrètement, atteindre ce que l'on appelle la mort subite.
Tout cela avant qu'une importante avarie ne survienne et ainsi déstabilise la bonne marche du navire. A 10 minutes du terme la brume est sur le pont et 5 minutes plus tard elle envahit la passerelle. La visibilité devient quasi nulle.
Nous n'avons plus le choix et devons malheureusement signer la reddition.
Qu'importe nous n'avons pas à rougir de cette défaite devant le «Cotes des iles» qui est connu sur tout les océans. Sa réputation est respectée et reconnue en tant que tel par l'ensemble de la flottille et de son Amirauté.
Nous avons rencontré des embruns et même quelques bourrasques, mais dans toutes les circonstances nous avons tenu bon la barre et maintenu le cap.
Le « F-C Nouainville repart au port pour y subir un carénage d'une semaine seulement car dès dimanche il reprend la mer, pour ce rendre dans des eaux, espérons le, moins tumultueuses. L'équipage doit, quant à lui, retirer les riches enseignements de cette odyssée en les mettant à profit.
Ici donc, se tourne la page, puis se referme le livre de bord, larguez les amarres ! Levez l'encre ! car l'aventure, elle, elle continue .....
Bon vent au «Cotes des iles»